NOUVELLES DU NORD
1 août 2025
Le ministère de la Mer, par l'intermédiaire de la Direction nationale des politiques maritimes, a signé deux importants instruments de coopération stratégique visant à renforcer l'économie bleue au Cap-Vert. Il s'agit d'un contrat de conseil avec l'Université technique de l'Atlantique (UTA) et d'un protocole de collaboration avec la Fondation Carlos Albertino Veiga.
Le ministère de la Mer, par l'intermédiaire de la Direction nationale des politiques maritimes, a signé deux importants instruments de coopération stratégique visant à renforcer l'économie bleue au Cap-Vert. Il s'agit d'un contrat de conseil avec l'Université technique de l'Atlantique (UTA) et d'un protocole de collaboration avec la Fondation Carlos Albertino Veiga.
Le contrat avec UTA vise à créer une plateforme numérique innovante offrant des solutions stratégiques pour la mise en œuvre d'une gouvernance numérique inclusive. Cette initiative entend bénéficier à tous les acteurs concernés – des pouvoirs publics à la société civile, en passant par les entreprises et les communautés de pêcheurs – en promouvant des outils technologiques facilitant la gestion et la préservation durable des ressources marines.
Le protocole signé avec la Fondation Carlos Albertino Veiga vise à promouvoir la recherche scientifique appliquée, la connaissance des océans, l'innovation technologique, le développement du capital humain et la préservation des écosystèmes marins.
Lors de la cérémonie, le ministre de la Mer, Jorge Santos, a souligné le rôle essentiel de la société civile dans la mise en œuvre des politiques publiques relatives au secteur maritime. « Il ne s'agit pas seulement de la Fondation Veiga, mais aussi de plusieurs organisations avec lesquelles le ministère collabore pour la protection des espèces marines, l'intégration des communautés de pêcheurs et le renforcement des connaissances sur les océans », a déclaré le ministre.
Santos a également souligné l'importance d'événements tels que la Semaine de l'Océan en novembre et Expo Mar en septembre, qui constituent des plateformes pour promouvoir la participation active des organisations de la société civile, notamment la Fondation, au débat et à la mise en œuvre des politiques du secteur. Selon le ministre, le « Campus do Mar » – un projet mené par l'UTA et ses institutions partenaires – représente un axe stratégique pour l'internationalisation de l'enseignement et le renforcement de l'économie bleue.
En matière de sécurité, Jorge Santos a plaidé pour une collaboration étroite avec les ONG et autres acteurs œuvrant pour la protection de l'environnement, la sécurité maritime, le transport maritime et la lutte contre les menaces pesant sur les océans. L'un des axes prioritaires de ce nouveau partenariat sera la promotion des aires marines protégées, conformément à l'engagement international de protéger 30 % du territoire marin d'ici 2030. À cet égard, le Cap-Vert entend renforcer sa coopération avec les pays de la Macaronésie, tels que les Açores, Madère et les îles Canaries, en s'appuyant sur l'expérience des Açores, pionnières en matière d'aires marines protégées dans la région.
Le ministre s'est également félicité de la récente approbation par le Parlement capverdien de l'Accord sur la biodiversité dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale (BBNJ), un traité international qui encadre l'exploitation durable de la haute mer. « Grâce à cette approbation, le Cap-Vert rejoint le groupe des 50 pays ayant déjà ratifié l'accord, nous rapprochant ainsi du seuil minimal de 60 ratifications requis pour son entrée en vigueur », a déclaré M. Santos.
De son côté, le président de la Fondation Carlos Albertino Veiga, Paulo Veiga, a assuré sa pleine disponibilité pour collaborer avec les institutions publiques, soulignant que « nous ne voulons rien de l'État, mais plutôt contribuer à la diffusion et à la mise en œuvre de sa politique maritime ». Selon lui, le secteur maritime est le plus prometteur pour l'avenir du pays, dont la superficie est composée à plus de 99 % de mer.
La Fondation entend également établir de futurs partenariats avec l'École de la Mer et l'Institut de la Mer, dans le but de renforcer le rôle des connaissances et de l'action sur le territoire maritime national en tant que vecteur fondamental du développement durable du Cap-Vert.
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